Mandaté par un notaire ou "toute personne ayant un intérêt légitime", un généalogiste successoral recherche les héritiers lorsqu'une personne décède sans testament et sans postérité connue, ou lorsque les ayants droit sont introuvables.
Il ne remonte qu'au sixième degré de parenté (cousins issus de germains) et se rémunèrent sur l'héritage (entre 15% et 40% de la part nette perçue par chaque bénéficiaire). Sauf si un testament est trouvé in extremis, le généalogiste en est pour ses frais. Si les recherches sont totalement infructueuses au délà du 6eme degré, la succession revient à l'état.
Le généalogiste successoral, appelé aussi chasseur d'héritier, va constituer l'arbre généalogique du défunt, qu'il compléte au fur et à mesure de ses investigations. Habitué à sillonner les routes de France et pays étranger, le généalogiste se déplace dans les greffes, mairie, compulse les actes de naissance, les recensements de population, mène des enquêtes de voisinnage, sonne aux portes ... Il faut aimer bouger, être prêt à changer son emploi du temps plusieurs fois par jour !
Beaucoup sont des juristes ou historiens ou passionnés comme moi, qui ont appris sur le tas ce métier pour lequel n'existe pas de filière spécifique. On y vient par passion ayant déjà constitué bien souvent son propre arbre.
Nous sommes mi-détectives privés, mi-sociologues, baroudeurs multifonctions avec beaucoup d'empathie !